Alors, tu vas pas me croire, mais y’a eu un truc de ouf dans un hosto à Toulon, mon pote ! Imagine, samedi soir, un papi pervers de 88 piges se pointe aux urgences avec un obus enfoncé dans son derche. Ouais, ouais, tu m’crois pas, j’te jure ! Le mec, il a dû s’dire que son cul avait besoin d’un peu d’action militaire, histoire d’pimenter sa soirée. Quand ça déraille, ça déraille !
Forcément, l’hosto a pas su comment gérer ce pétard ambulant. Ils ont évacué tout l’monde, sauf les femmes enceintes et les gosses, parce qu’on va pas mélanger accouchement et artillerie, tu vois c’que j’veux dire ? Et ils ont même dû envoyer les nouveaux patients dans d’autres hostos, histoire d’éviter une explosion surprise. Ça s’appelle prendre ses jambes à son cou, mon pote !
Le papi est plein de perversion, lui, il jurait que l’obus était désamorcé. Mais bon, on va pas lui faire confiance comme ça, hein ! Car manifestement il voulait agrandir le petit trou quel-qu’en soit le prix. En tout cas, les démineurs ont été appelés en renfort, histoire d’vérifier si c’était une vraie bombe ou juste une farce à la con. Et pendant ce temps-là, les patients en réa ont fini en camping dans une tente dehors, pour pas finir en confettis dans les urgences. C’est quand même pas courant, ça !
Finalement, les démineurs ont confirmé que l’obus, c’était qu’un vieux souvenir d’guerre, genre un jouet pour Poilus. Un toubib courageux est intervenu pour retirer l’engin de l’arrière-train du papi. Ouais, c’est vrai, c’est rare que ça ressorte par là où c’est rentré ! Mais bon, tout s’est bien terminé, l’obus a fini sa carrière et le papi est en pleine forme. L’hosto a dit merci à tout l’monde pour la gestion de cette situation de taré.
Voilà, mon pote, comment une soirée pépère dans un hosto a fini en histoire de pétard dans l’cul. Ça s’invente pas, hein ! Mais bon, au moins, ça nous a filé un bon fou rire et ça a mis un peu d’sel dans la vie monotone de l’hôpital.
sources :